Les Yakuzas seraient les héritiers de deux clans : les Bakuto et les Tekiya. Les premiers étaient des joueurs professionnels qui travaillaient dans la ville et qui s’adonnaient aux activités lucratives des jeux de hasard, très en vogue à l’époque. Les Tekiya étaient considérés comme des colporteurs et des camelots qui travaillent sur les routes. Les membres de ces deux groupes mafieux avaient tous la même origine : des pays sans terre ou des voyous. Une fois constitués les groupes s’octroyaient un territoire fixe et délimité. Un groupe pouvait alors compter jusqu’à 500 soldats. L’un des bandits les plus célèbres de l’époque moderne était appelé bakuto Shimizu No Jirocho. Certaines traditions encore en place chez les yakuzas sont issus de ces deux groupes criminelles, notamment la tradition du yubitsume (doigt coupé) et de l’irezumi (tatouage japonais)
De leur côté, les Yakuzas défendent l’hypothèse de la descendance des Machi-Yokko signifiant « les serviteurs de la ville ». Après la démilitarisation de 1603, de nombreux samouraïs se sont retrouvés seuls, démobilisés, sans maître et en rupture avec la société. L’histoire raconte que les samouraïs se sont alors tournés vers le banditisme pour subvenir à leurs besoins, mais pas que… Les kabukis firent sonner la terreur au sein des villages en semant le désordre, voire même en tuant des citoyens pour le plaisir. Certains groupes, terriblement bien organisés, se prénommaient eux-mêmes, les Hatamoto-yakko (les domestiques du Shogun15).
Une organisation familiale
Les Yakuzas s’organisent en familles « Ikka ». La hiérarchie de ces organisations reste à l’image de celle du pays, c’est-à-dire une hiérarchie pyramidale traditionnelle en familles. Tout d’abord, un chef également appelé le parrain dans la mafia sicilienne. Un titre transmis de père en fils généralement, mais qui peut aussi être transmis à une personne de confiance.
L’ensemble de la famille se base sur le rapport avec ce chef Oyabun en lui promettant fidélité et obéissance. Chaque enfant membre pourra devenir parrain à son tour pour agrandir l’organisation, mais restera sous la tutelle de son Oyabun. Puis vient le Saiko-komo, le plus proche conseiller du chef qui s’occupe de l’état-major. Sous les ordres directs se trouve Wakagashira qui est le numéro 2 de la famille puisque le Shateigashira est plus faible dans son autorité et ne représente que le lien entre le Wakaghira et les enfants.
En Californie, les Yakuza ont noué des alliances avec des gangs coréens locaux ainsi qu'avec des triades chinoises. Ils se sont alliés aux gangs vietnamiens pour les utiliser comme muscles, car ils avaient le potentiel de devenir extrêmement violents au besoin. Les Yakuza ont vu leur potentiel après les fusillades dans les cafés vietnamiens et les cambriolages par invasion de domicile tout au long des années 1980 et au début des années 1990.
Enfin les yakuzas se reconnaissent surtout par leurs tatouages. Au départ, les autorités tatouaient les Japonais à chaque crime commis. Depuis, pour les yakuzas, les tatouages sont un signe d’honneur ainsi qu’un rite initiatique. Ces tatouages traditionnels sont réalisés à la main avec un bambou et non avec une machine électrique, représentant ainsi leur vie de souffrance. Ces tatouages sont notamment reconnaissables grâce à leurs multiples couleurs.
Organisation Yakuza (當你完成學業時,你開始變老。)
De leur côté, les Yakuzas défendent l’hypothèse de la descendance des Machi-Yokko signifiant « les serviteurs de la ville ». Après la démilitarisation de 1603, de nombreux samouraïs se sont retrouvés seuls, démobilisés, sans maître et en rupture avec la société. L’histoire raconte que les samouraïs se sont alors tournés vers le banditisme pour subvenir à leurs besoins, mais pas que… Les kabukis firent sonner la terreur au sein des villages en semant le désordre, voire même en tuant des citoyens pour le plaisir. Certains groupes, terriblement bien organisés, se prénommaient eux-mêmes, les Hatamoto-yakko (les domestiques du Shogun15).
Une organisation familiale
Les Yakuzas s’organisent en familles « Ikka ». La hiérarchie de ces organisations reste à l’image de celle du pays, c’est-à-dire une hiérarchie pyramidale traditionnelle en familles. Tout d’abord, un chef également appelé le parrain dans la mafia sicilienne. Un titre transmis de père en fils généralement, mais qui peut aussi être transmis à une personne de confiance.
L’ensemble de la famille se base sur le rapport avec ce chef Oyabun en lui promettant fidélité et obéissance. Chaque enfant membre pourra devenir parrain à son tour pour agrandir l’organisation, mais restera sous la tutelle de son Oyabun. Puis vient le Saiko-komo, le plus proche conseiller du chef qui s’occupe de l’état-major. Sous les ordres directs se trouve Wakagashira qui est le numéro 2 de la famille puisque le Shateigashira est plus faible dans son autorité et ne représente que le lien entre le Wakaghira et les enfants.
En Californie, les Yakuza ont noué des alliances avec des gangs coréens locaux ainsi qu'avec des triades chinoises. Ils se sont alliés aux gangs vietnamiens pour les utiliser comme muscles, car ils avaient le potentiel de devenir extrêmement violents au besoin. Les Yakuza ont vu leur potentiel après les fusillades dans les cafés vietnamiens et les cambriolages par invasion de domicile tout au long des années 1980 et au début des années 1990.
Enfin les yakuzas se reconnaissent surtout par leurs tatouages. Au départ, les autorités tatouaient les Japonais à chaque crime commis. Depuis, pour les yakuzas, les tatouages sont un signe d’honneur ainsi qu’un rite initiatique. Ces tatouages traditionnels sont réalisés à la main avec un bambou et non avec une machine électrique, représentant ainsi leur vie de souffrance. Ces tatouages sont notamment reconnaissables grâce à leurs multiples couleurs.
Organisation Yakuza (當你完成學業時,你開始變老。)